Je m’appelle Paul MERINO et, depuis 2012, je suis Facilitateur en Pensée Logique, travaillant intensivement avec mes clients pour les aider à prendre des décisions claires et à résoudre des problèmes difficiles.
Ce mot est une bonne occasion d’entrer en contact avec le public en dehors de mes prestations, de vous partager quelques connaissances à tester et de vous donner une idée de ce que c’est que de travailler avec moi.
Lorsque j’ai pris le temps de rédiger ce texte promotionnel, je me suis demandé quel était le meilleur sujet possible pour commencer.
La première chose qui m’est venue à l’esprit est la réaction que j’ai observée au cours des 20 premières minutes de participation à un atelier de Facilitation Logique, qui s’exprime généralement par quelque chose comme:
“Ouah, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais,
c’est différent de tout ce que j’ai fait auparavant”.
J’ai moi aussi le sentiment que ce que je fais est différent, aussi me suis-je donné le défi de formuler en une seule phrase, ce qui expliquerait cette différence.
QU’EST-CE QUI REND LA FACILITATION LOGIQUE SI DIFFÉRENTE ?
Dans la plupart des formations auxquelles j’ai participé, j’ai remarqué qu’après avoir payé, on me fournissait une solution – ce qui est logique.
Mais c’est quelque chose que je n’ai jamais fait en Facilitation Logique; pas une seule fois je n’ai donné une solution à qui que ce soit.
Pourtant, mes clients sont satisfaits du travail que je fais avec eux.
Vous vous dites peut-être que cela semble peu commode; pourquoi ne pas simplement fournir une solution ?
Voici ma réponse, et ce n’est pas en tant que commercial que je vous la partage, mais en tant que facilitateur:
“Je n’ai jamais eu de participant qui ait appliqué et bénéficié
de solutions que je lui aurait personnellement fournies.”
Mais lorsque je donne à mes participants les bases pour construire leurs propres solutions, ils les appliquent très souvent, et elles finissent aussi souvent par fonctionner… (il n’y a pas grand-chose qui ne puisse être résolu en 3 mois, à partir du moment où votre réflexion tient la route).
Ainsi, mes clients sont satisfaits parce qu’ils ont la possibilité de construire leurs propres solutions.
J’aimerais maintenant que vous repensiez au nombre de fois où vous n’avez pas réussi à mettre en oeuvre les solutions des autres, ou à appliquer les conseils des autres.
Il s’agissait peut-être d’un expert, et la solution avait peut-être fait ses preuves pour de nombreuses autres personnes, mais elle ne semblait pas fonctionner pour vous.
Voici quelques raisons qui me viennent à l’esprit :
- Les solutions peuvent être des opportunités sensibles au temps, qui deviennent obsolètes.
- A l’opposé, les solutions qui sont intemporelles sont souvent des directives conceptuelles de haut niveau qui exigent que vous mettiez beaucoup d’énergie mentale pour remplir les blancs.
- Certaines solutions peuvent supposer des conditions de départ qui ne sont pas présentes dans votre situation, et ne sont donc pas efficaces dans votre contexte.
Avez-vous déjà lu quelque chose du style:
“Étape 1 – envoyez le message XYZ à votre liste d’e-mails de 50.000 prospects” ? - Les solutions que d’autres apprécient peuvent ne pas correspondre à vos valeurs ou préférences, et bien que vous soyez capable d’appliquer telle ou telle solution, rien ne dit que vous vous sentirez bien, ni que vous serez heureux, de le faire.
- Les solutions sont parfois conçues de telle manière qu’elles perdent de leur efficacité à mesure que davantage de gens les utilisent.
Songez à une tactique de marketing pour sortir du lot, ou à l’exploitation d’une faille dans un système – cela ne fonctionne que si personne d’autre n’en profite, et lorsque tout le monde a compris, vous devez passer à autre chose.
DONNER DU POISSON À QUELQU’UN, OU LUI APPRENDRE À PÊCHER ?
J’ai constaté qu’à chaque fois que quelqu’un m’a donné une solution à la petite cuillère, elle appartenait généralement à l’une des catégories ci-dessus.
Ce qui fait que je me retrouve avec une demi-solution, une orientation générale, ou une solution qui a tellement été utilisée qu’elle en a perdu son impact.
Voilà pourquoi, lorsque nous suivons une formation, nous finissons par passer 20% de notre temps à mettre en oeuvre 80% du contenu, et 80% de notre temps à tourner en rond pour essayer d’exploiter les derniers 20% – cela peut être très frustrant pour une solution qui semblait au début si simple et prometteuse.
Cela se produit parce que nous sommes suffisamment semblables pour que des choses comme la psychologie, la relation de cause à effet, et la physique s’appliquent à nous, et en même temps nous restons suffisamment différents les uns des autres, pour que la solution d’une personne ne soit pas directement applicable à une autre.
Chaque fois que j’ai eu un client qui a connu un grand succès, ou qui a obtenu le résultat souhaité en très peu de temps, c’est parce qu’ensemble avec lui nous avons été beaucoup plus précis sur sa situation exacte, nous avons été clairs sur ses limites en termes de temps, d’argent, de ressources et de compétences disponibles, et que nous avons construit une solution en toute sécurité dans le cadre de ses contraintes.
(La plupart des gens détestent les contraintes, mais moi je les adore – elles stimulent l’ingéniosité).
“QUOI” PENSER VS. “COMMENT” PENSER
Voici donc comment je résumerais – en une seule phrase – la principale différence entre mes ateliers et la plupart des autres formations:
La vaste majorité des formations sont conçues pour vous enseigner QUOI penser, les miennent vous enseignent COMMENT penser.
L’importance de savoir COMMENT penser est déjà évidente en Ingénierie et en Sciences, mais le monde des affaires a encore un peu de retard à rattraper.
L’astrophysicien Neil deGrasse Tyson nous donne un excellent exemple de la différence entre QUOI penser et COMMENT penser:
Imaginez que vous cherchez à embaucher un nouvel Ingénieur pour votre entreprise et que vous n'avez plus que 2 candidats.
Alors que l'entretien avec le premier candidat se termine, vous décidez de lui poser une question test:
"Au fait, quelle est la hauteur du bâtiment dans lequel nous sommes ?"
Il vous répond:
"Ah, j'ai étudié ce bâtiment à l'université, je sais que ce bâtiment fait précisément 47m de hauteur." - et il a raison.
Vous accueillez ensuite le candidat suivant.
À nouveau, à la fin de l'entretien, vous demandez:
"Au fait, quelle est la hauteur du bâtiment dans lequel nous nous trouvons ?"
Ce 2ème candidat vous répond:
"Désolé, je ne sais pas, mais je reviens dans 2 minutes."
Le 2ème candidat court dehors, mesure la longueur de l'ombre du bâtiment projetée sur le sol, puis mesure sa propre ombre projetée sur le sol, fait le rapport entre la hauteur et les ombres, et obtient un chiffre.
Il revient en courant vers vous et vous dit:
"Ce bâtiment fait environ 45m de hauteur." - il est près de la bonne réponse, mais pas tout à fait exact.
La question est:
"Qui préférez-vous engager ?"
Je sais que je préférerais engager la personne qui a démontré un processus de réflexion pour trouver la solution, même si cela lui a pris plus de temps pour trouver une réponse, et même si sa réponse n’était pas aussi précise.
Le premier candidat sait QUOI penser, alors que le second sait COMMENT penser.
Rendons-nous à l’évidence:
À notre époque, les gens ont accès à bien plus d’informations que nécessaire.
Et ce dont nous avons besoin pour tirer le meilleur parti de ces informations, c’est de savoir COMMENT y réfléchir.
1 DÉFI, 2 QUESTIONS
Ainsi, le défi que je vous lance aujourd’hui est de vous poser 2 questions aussi simples que difficiles…
- Premièrement, “COMMENT Pensez-Vous ?”
- En d’autres termes, lorsque vous êtes confronté à un problème ou à une décision importante, quel est le processus général de réflexion que vous suivez dans votre esprit ?
- Notre processus de pensée a tellement d’impact sur nos vies, que je suis étonné que la plupart des gens n’en aient pas.
- Ou s’ils en ont un, ils n’en sont pas conscients concrètement.
- C’est pourquoi je vous encourage à écrire votre processus de pensée sur papier, et à en prendre conscience.
- Deuxièmement, “A quoi pourrait ressembler l’amélioration de votre Processus de Pensée ?”
- Je crois que c’est l’une des questions les plus importantes que je puisse poser à quelqu’un, car beaucoup de gens tombent dans le piège de croire que leur pensée est PARFAITE.
- Certaines personnes peuvent avoir attaché beaucoup d’ego à leur pensée, et le simple fait de leur présenter des opportunités d’améliorer leur pensée, ne fait que les offenser ou les braquer.
L’existence même de mes ateliers de Facilitation Logique a pu même irriter certaines personnes, qui n’ont pas été en capacité de dépasser leur ego !
Si vous m’avez lu jusqu’ici, je sais que vous n’êtes pas dans ce cas :-)
POSTURE
J’ajouterais également que je n’ai jamais facilité la pensée de quiconque en me disant “je suis plus intelligent que lui”.
En fait, je dirais que la grande majorité des clients que je guide sont beaucoup plus intelligents que moi.
C’est donc plutôt l’inverse; la plupart de mes clients me considèrent comme “un assistant personnel cérébral”:
Ce que j’apporte, c’est un ensemble éprouvé de modèles de prise de décision et de résolution de problèmes, ainsi que la capacité accrue de remarquer, d’un point de vue extérieur, des choses qui vous auraient échappé dans le feu de l’action.
Cela dit, quel que soit le degré d’intelligence que vous vous attribuez ou qui vous est reconnu, une chose dont toute personne véritablement intelligente est sûre et certaine, c’est que sa pensée n’est pas parfaite.
Aux personnes qui en pensent autrement, j’aime suggérer ceci:
“Si votre pensée était absolument parfaite, si vous étiez en quelque sorte connecté à une IA super-intelligente, alors votre vie serait probablement bien différente de ce qu’elle est aujourd’hui !”
En disant cela, je ne prétends pas être en mesure de juger de leur niveau super-intelligent de pensée; j’utilise simplement cette affirmation comme une boutade, pour souligner le fait qu’en réalité, chacun possède beaucoup plus de possibilités d’amélioration que ce dont il a spontanément conscience.
CONCLUSION
Ceci étant posé, à quoi ressemblerait l’amélioration de votre processus de pensée ?
Quels défis pourriez-vous surmonter ?
Et quelles opportunités pourriez-vous remarquer, qui vous permettraient de passer au niveau supérieur ?
Si vous souhaitez vous mettre dans une dynamique pour répondre à ces questions, je vous invite à rester au courant de ce que je partagerai à l’avenir, ou à vous offrir un atelier de Facilitation Logique avec moi comme animateur.
Merci de votre temps de lecture, fort apprécié, et souvenez-vous de concentrer votre attention non pas sur “QUOI” vous devez penser, mais sur “COMMENT” – c’est-à-dire sur votre manière de penser.
Librement traduit et adapté de "What To Think VS How To Think" par Jarrod Saxton, Instructor Principal chez BBIT (Black Belt in Thinking), Nouvelle-Zélande.